Lutter contre la déforestation et la pauvreté avec le soja durable

Les communautés dans le bassin amazonien du Brésil ont longtemps lutté contre un défi complexe : comment aider les résidents à participer à l'économie de la région sans inviter une destruction supplémentaire de précieuses ressources naturelles de la région. Après que Cargill a ouvert un terminal d'exportation de soja dans la zone rurale de Pará en 2003, elle a commencé à travailler en étroite collaboration avec The Nature Conservancy (TNC) pour répondre à l'appel. Ensemble, ils ont créé une solution qui habilite les producteurs locaux du Brésil et protège ses forêts tropicales.

Occupant une position stratégique à l'intersection des rivières Amazon et Tapajós dans la ville de Santarém, le terminal à la fine pointe de la technologie de Cargill a donné aux petits exploitants agricoles dans la région du nord, un accès plus facile aux navires d'exportation et a également fourni à ces navires, un accès plus rapide à l'océan Atlantique. Mais initialement, les groupes de préservation craignaient que le terminal contribue à la déforestation en encourageant les producteurs à défricher et à brûler les forêts tropicales pour faire place aux cultures.

Pour apaiser ces craintes, Cargill a collaboré avec TNC pour mettre en place le programme de soja plus durable en 2004 qui vise à soutenir l'application du Code forestier brésilien et permet d’étendre le soja dans des zones précédemment défrichées, évitant la déforestation. En acceptant seulement le soja récolté de façon durable des terres déboisées non Cargill et TNC fournissent aux producteurs, l’incitation pour se conformer au code, ce qui stimule la croissance économique tout en protégeant les ressources environnementales.

« Je ne connais pas une autre entreprise qui aide ses fournisseurs à se conformer au code. Il s’agit du seul État au Brésil où une grande entreprise est active dans la préservation de l’Amazonie ».
— Benito Guerrero, Chef de projet, The Nature Conservancy, 2010

Les mesures prises par Cargill et TNC ont conduit à des améliorations significatives. Santarém a réussi à stabiliser la déforestation en seulement six ans, un exploit que certains prédisaient qu’il prendrait un siècle pour être accompli. En outre, en 2014, le Brésil a annoncé que la déforestation en Amazonie avait baissé de près de 80 %, et ces dernières années, Santarém n'a pas signalé de cas de déforestation.

Aujourd'hui, Cargill et TNC continuent d’apporter leur soutien à Pará tandis que le gouvernement se prépare à reprendre le contrôle de la région amazonienne. Cargill prévoit également d'étendre davantage son terminal d'exportation, créant une infrastructure qui aidera la communauté agricole du Brésil à continuer à prospérer..

Benito Guerrero de TNC inspecte un arbre de type amazonien natif dans le cadre des efforts de programme de soja durable pour reconstruire la forêt tropicale.